LA COLLECTION FORANI DE LA TORTUE | English | Français |
LA COLLECTION FORANI EST A VENDRELa Collection Forani est à vendre. Les propriétaires, maintenant âgées et se sentant plus en mesure d'étendre et de développer tout le potentiel de la collection, ont décidé de l'offrir à la vente dans son intégralité, une entité unique avec toute la documentation annexe, y compris la possession de ce site internet et la propriété exclusive des droits d'auteur du livre en deux volumes de John Noone "Turtle Tortoise, Image and Symbol," publié aujourd'hui comme texte illustré dans une édition électronique sur <Amazon.com>. Le prix proposé est de USD$200,000 et les propriétaires peuvent être contactés par messagerie à <foranicollection@gmail.com > |
La Collection Forani, n° CH74-1016 - tête et nuque restantes d'une tortue en céramique, peuple Arawak, culture Taino, fouilles de Las Calettas, République Dominicaine. |
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LA COLLECTION FORANI DE LA TORTUE DANS L’ART ET DANS LA CULTURE La Collection Forani fut commencée par Christine Forani en janvier 1970 et, après sa mort six ans plus tard, fut continuée par sa fille Isabelle Forani. Christine Forani (née Madeleine Bonnecompagnie le 22 juin 1916 en Belgique et décédée le 16 janvier 1976 en Thaïlande) était une sculpteure belge connue dans le monde de l'art sous le nom de Madeleine Christine Forani, qui suite au décès de son époux Antonio Forani en 1966 abandonna sa carrière artistique afin de prendre sa place à la tête d'une société familiale à Bruxelles. Bien qu’elle fut élevée dans un contexte de collection conventionnelle de timbres et de cartes Liebig, elle n'avait jamais collectionné quoique ce soit avant 1970 et son intérêt pour les tortues était limité à une tortue appelée Apple qui vivait dans le jardin de sa maison à Bruxelles et à une construction surréaliste utilisant deux tortues naturalisées qu'elle avait créée en collaboration avec Salvador Dali à Paris en 1965. Ce qui l'instigua à commencer une collection d'objets se rapportant à la tortue était sa récente amitié intime avec Tom Harrisson qu'elle avait rencontré pour la première fois en mars de l'année précédente aux bureaux de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Morges en Suisse. Elle était là pour assister à la présentation d'une de ses sculptures à Jean-Paul Harroy, ancien gouverneur général du Ruanda-Urundi et de 1963 à 1966 président du Comité européen de la Conservation de la nature du Conseil de l'Europe. Tom Harrisson était là pour assister a la premier rencontre de travail du Groupe spécialisé sur les tortues marines de la Commission de la sauvegarde des espèces (SSC). Tom Harrisson (né le 26 septembre 1911 en Argentine, mort le 16 janvier 1976 en Thaïlande) était un homme aux intérêts divers, connu pour ses recherches en ornithologie, en sociologie, en anthropologie, en ethnologie et à la conservation des animaux. Il était anglais et un des fondateurs en 1938 de Mass-Observation Ltd. (maintenant les archives de Mass-Observation à l'université de Sussex), conservateur du musée de Sarawak de 1947 à 1967 et, dès 1967, conseiller au musée de Brunei, chercheur associé à l'université de Cornell de 1967 à 1970 et, dès 1974, associé invité à l'université de Sussex. Sans doute l'attrait initial de l'un vers l’autre fut le rôle que chacun avait joué lors de leur engagement militaire pendant la deuxième guerre mondiale. Christine, de même que son mari Antonio Forani et ses parents Lucie et Nestor Bonnecompagnie, avait travaillé dans la résistance belge pendant l'occupation, et le nom Christine, qu'elle préférait, était son nom de guerre. Après la libération de la Belgique elle a travaillé pour le service des renseignements belge et fut envoyée en Angleterre afin d’y faire une formation de parachutiste auprès des Forces alliées spéciales aéroportées de reconnaissance. Pour son engagement contre les allemands qui inclut sa participation à la libération de Dachau, elle fut décernée la Croix de guerre belge. En ce qui concerne Tom, il fut décerné l'Ordre du service distingué pour son rôle dans l'organisation d'une force composée d'insurgés indigènes contre l'armée japonaise d'occupation à Bornéo en 1945. Tom n'avait pas de culture européenne et ne parlait que l'anglais. Christine par contre, dont la langue maternelle était le français, parlait l'anglais et l'allemand couramment et avait une bonne compréhension de l'italien et de l’espagnol. Au mois d'août 1969, suite à leur première rencontre, Christine invita Tom dans son lieu de vacance à Cannes et alla l'accueillir à la gare avec un porte-bonheur en forme de tortue en reconnaissance à son élection comme vice-président du Groupe spécialisé sur les tortues marines. Ce qui advint de cette première tortue n'est pas connu, mais pour Christine ce qui commença de cette manière comme un geste désinvolte et léger, pour amuser un homme qu'elle trouvait intéressant, devint avant l'année suivante un passe-temps sérieux et absorbant. Il commença au Japon où elle passa le nouvel an chez sa fille, Isabelle Forani, qui vivait à Kyoto, et il continua pendant le voyage qu'elle poursuivit par Hongkong, Singapour, Bali, Fiji, Tahiti et le Mexique jusqu'à New York. Tom l'avait accompagnée au Japon mais de là il était allé à Brunei puis à l'université de Cornell à Ithaca dans l'état de New York et d'où il la rejoignit à New York à la fin du mois de mars. Les premières pièces de la collection, une quarantaine d'objets en forme de tortue, avaient été acquis par Christine durant son voyage, un assortiment composé pour la plupart de bijoux de fantaisie et de bibelots souvenirs, mais y compris un verseur d’eau chinois du dix-neuvième siècle acheté à Bali et une coupe traditionnelle tanoa pour mélanger le kava achetée à Fiji, tous les deux en forme de tortue. De retour en Europe Christine continua à collectionner et avec Isabelle au Japon, recrutée en tant que collectionneur de tortues également, la salle de séjour de la maison à Bruxelles fut graduellement envahie de toutes sortes d'objets représentant des tortues. En janvier 1971 Christine et Tom se marièrent et en février ils allèrent faire un autre court séjour chez Isabelle au Japon avant la visite annuelle de Tom au musée de Brunei. Christine l'accompagna à Sabah ainsi qu'à Brunei puis ils continuèrent leur voyage ensemble en Nouvelle-Guinée, aux îles Trobriand et Salomon, aux Nouvelles Hebrides (aujoud'hui Vanuatu), à Santiago de Chili et à l'île de Pâques, au Pérou, en Bolivie et au Mexique, avant d'arriver à New York à la fin du mois de mars comme ils l'avaient fait l'année précédente. Cette fois-ci ils avaient collectionné encore plus d'objets en forme de tortue, une fois et demi le nombre du voyage précédent de Christine. Avant le milieu de l'année 1971 plus où moins quatre cents objets relatifs aux tortues avaient étés amassés, mais aucun registre n'avait été tenu, et ce n'est que le jour de Noël 1972 qu'on a décidé de noter les nouvelles acquisitions. Pendant les trois ans qui suivirent la collection augmenta à la même vive allure, recouvrant de plus en plus les meubles, les murs et les planchers de la maison à Bruxelles. Tous les objets étaient toujours exposés, les nouveaux venus étant entassés où ils pouvaient et abandonnés pour déconcerter les visiteurs et prendre la poussière dans un désordre toujours croissant. C'était évident que quelque chose devait être fait afin de protéger et de conserver la collection, mais le nombre des objets augmenta si rapidement que lorsqu'on a reconnu que le besoin était urgent le travail paraissait trop astreignant à entreprendre. Le 16 janvier 1976, Christine et Tom en voyage en Birmanie et en Thaïlande furent tués dans un accident de la route près de Bangkok, et Isabelle fut obligée de déménager à Bruxelles afin de prendre la direction de la société familiale. A la maison elle trouva la collection en piteux état ayant besoin d'être sauvée. Au moins une douzaine de tortues en pain variés, une collection extraordinaire en elle-même, étaient infestées de charançons, et beaucoup d'autres tortues faites de matière fragile ou périssable étaient si abîmées qu'il a fallu les jeter. En dehors d’une liste incomplète et aléatoire sur plusieurs bouts de papier, quelques notes faites au hasard et un certain nombre de reçu, il n'y avait aucune documentation, et de reconstruire le contexte original de chaque objet n'était pas une chose facile. Néanmoins, pendant les mois qui suivirent, John Noone, le mari d'Isabelle, examina assidûment et catalogua la collection entière, nettoya et restaura des objets quand c'était nécessaire, et emmagasina le tout. Pendant deux ou trois ans après la mort de Christine, on ne collectionna plus et, quand petit à petit on recommença, on le faisait avec plus de discernement. Bien que des cadeaux de toutes sortes étaient acceptés, les nouvelles acquisitions étaient choisies avec plus d'attention. Alors qu'avant 1976 des objets furent acquis de n'importe quelle sorte, d'un cendrier souvenir de Brighton à un bougeoir de la dynastie Han, les additions après cette date furent sélectionnées d'après leur intérêt spécifique, leur contexte culturel et leur signification symbolique. Aujourd’hui la collection consiste en 1,800 pièces qui proviennent du monde entier, de l’ouest et de l’est de l’Europe, de l'Amérique du nord et du sud, de la Méditerranée et des Antilles, du Moyen Orient et de l'Afrique, de l'Inde et de la Chine, de l'Asie centrale et du sud-ouest, du Japon, de l'Australasie et du Pacifique. Il y a des poids ashanti pour peser de l'or et des poids birmans pour peser de l'opium, des flacons à tabac à priser et des sceaux chinois, des ukyo-e et des netsukes japonais, une marionnette turque, un crachoir espagnol, un hochet chimu, un calumet sioux, un tabouret du Sepik, une serrure dogon, un masque masaï, une peinture sur papier d'écorce de Polynésie, une boucle kayan, un lamellophone à pouce sénoufo et une bouilloire de Brunei. Il y a des tapis de bain, des cloches, des décapsuleurs, des pendules, des pièces de monnaie, des tire-bouchons, des boussoles, des moules à pâtisserie, des encriers, des casse-noix, des boîtes à pilules, des pelotes à épingles, des timbres-poste, des tuiles, des salières, des théières, des jouets, des dessous-de-plat et des soupières. Ils varient en taille d'une paire de jarres japonaise en bronze du dix-neuvième siècle, de soixante-quinze centimètres de haut, à une paire de boucles d'oreille modernes en or des Etats-Unis en forme de tortue qui ne mesure qu'un centimètre de long. Ils sont de toutes formes et de tous styles, et ils sont fabriqués de toutes sortes de matière, d'or, d'os, d'ambre, d'argent, d'ivoire, de laque, de paille, de toile, de cire, de cuir, de pain, de chocolat, de jade, de porcelaine, de papier, de céramique, de corail, de cristal, d'émail, d'étain, de fer, de nacre, d'agate, d'albâtre, de corne, de cuivre, de bronze, de savon, de caoutchouc, de pierre ponce, de pâte d'amandes et de ciment. Certains sont fabriqués en écaille dont une lorgnette d'Europe et des brassards de guerrier de Nouvelle-Guinée. Il y a des tortues naturalisées modifiées en bibelot, des dossières de carapaces transformées en masque d'Afrique et de Nouvelle-Guinée, et des carapaces entières converties en flasque, en boîte et en instrument de musique. La Collection Forani n'est pas exposée et peut être consultée dans une sélection de pièces illustrées sur ce site et dans le livre Turtle Tortoise, Image and Symbol de John Noone. Cette étude en anglais, publiée par Amazon Kindle, est en deux volumes - volume 1 The West, et volume 2 The East - et chaque volume est divisé en quatre livres. The West se compose d'une séquence chronologique qui commence à la préhistoire en passant par l'Egypte ancienne et la Mésopotamie, par la Grèce ancienne et Rome, par le Moyen Age et la Renaissance, par l'âge des découvertes et le siècle des lumières, et par l'expansion scientifique et l'évolution sociale du dix-neuvième et du vingtième siècle jusqu'au temps moderne. Dans le quatrième livre il y a aussi une section consacrée à l'Afrique. The East se compose d'études individuelles des cultures spécifiques de l'Inde, de la Chine, du Japon, de l'Océanie et de l'Amérique. Les huit livres ensemble constituent une analyse approfondie de la tortue réelle et symbolique où elle se trouve dans la culture et la religion, dans l'art et les mythes du monde entier depuis le tout premier temps. Des objets de la Collection Forani font partie de cette analyse ainsi que des exemples trouvés dans les musées, dans les bibliothèques et les galeries d'art, dans les églises et les temples, dans les palais et les monuments, partout dans le monde.
Le livre électronique de John Noone sur la signification de la tortue dans l'art et dans la culture est publié uniquement en anglais et au format Kindle. On le trouve chez Amazon en utilisant les liens suivants: TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL, TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. TURTLE TORTOISE, IMAGE AND SYMBOL. |
GALERIE DE CENT OBJETS DANS LA COLLECTION FORANI | ||||
Catégorie miniatures | Catégorie numéros | |||
La culture occidentale | 0001-0020 | |||
La Chine | 0021-0034 | |||
L'Asie du sud-ouest | 0035-0038 | |||
Le sous-continent de L'Inde | 0039-0048 | |||
Le Japon | 0049-0076 | |||
L'Océanie | 0077-0087 | |||
L'Amérique | 0088-0092 | |||
L'Afrique | 0093-0100 | |||
Catégorie pages | Catégorie numéros | |||
Liste | 0001-0100 | |||
Miniatures | 0001-0100 |
La Collection Forani, n° IN73-941 - peinture en sumi-e (peinture à l'encre de chine) sur kakémono (peinture qui se déroule verticalement) d'une tortue vue à travers la surface de l'eau claire d'un bassin ou d'un ruisseau. Acquise à Kyoto, Japon. 26.00 x 23.00 cm. Photo: John Noone IMG_0908.jpg |
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